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ToutĂ©tait organisĂ© pour que chacun se reconnaisse comme partie dâun ensemble. La personnalitĂ© traditionnelle incorporait ces normes avec un bonheur inĂ©gal, mais ce quâon attendait de lâindividu, câest quâil se soumette Ă lâautoritĂ©. Lâaccession progressive au stade du petit homme va prendre des siĂšcles.
Commentaires de Marie-NoĂ«lle Thabut, dimanche 28 aoĂ»t 2022 22Ă©me dimanche du Temps Ordinaire 1Ăšre lecture Psaume 2Ăšme lecture Evangile PREMIERE LECTURE - livre de Ben Sira le Sage 3, 17 Mon fils, accomplis toute chose dans l'humilitĂ©, et tu seras aimĂ© plus qu'un bienfaiteur. 18 Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser tu trouveras grĂące devant le Seigneur. 20 Grande est la puissance du Seigneur, et les humbles lui rendent gloire. 28 La condition de l'orgueilleux est sans remĂšde, car la racine du mal est en lui. 29 Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; l'idĂ©al du sage, c'est une oreille qui Ă©coute. L'IDEAL DU SAGE, C'EST UNE OREILLE QUI ECOUTE Ce texte sâĂ©claire si on en commence la lecture par la fin Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; lâidĂ©al du sage, câest une oreille qui Ă©coute. » Quand on dit sagesse » dans la Bible, on veut dire lâart de vivre heureux. Etre un homme sensĂ©, un homme sage », câest lâidĂ©al de tout homme en IsraĂ«l et du peuple tout entier ce peuple tout petit, nĂ© plus tard que beaucoup de ses illustres voisins si lâon considĂšre quâil mĂ©rite vĂ©ritablement le nom de peuple au moment de la sortie dâEgypte a ce privilĂšge grĂące Ă la RĂ©vĂ©lation dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© de savoir que Toute sagesse vient du Seigneur » Si 1,1 dans le sens que Dieu seul connaĂźt les mystĂšres de la vie et le secret du bonheur. Câest donc au Seigneur quâil faut demander la sagesse dans sa souveraine libertĂ©, il a choisi IsraĂ«l pour ĂȘtre le dĂ©positaire de ses secrets, de sa sagesse. Pour dire cela de maniĂšre imagĂ©e, JĂ©sus Ben Sirac, lâauteur de notre lecture de ce dimanche, fait parler la sagesse elle-mĂȘme comme si elle Ă©tait une personne Le CrĂ©ateur de toutes choses mâa donnĂ© un ordre, celui qui mâa créée a fixĂ© ma demeure. Il mâa dit âViens demeurer parmi les fils de Jacob, reçois ta part dâhĂ©ritage en IsraĂ«l, enracine-toi dans le peuple Ă©lu. » Si 24,8. IsraĂ«l est ce peuple qui recherche chaque jour la sagesse Devant le Temple, je priais pour la recevoir et jusquâau bout je la rechercherai. » Si 51,14. Si lâon en croit le psaume 1, il y trouve son bonheur Heureux lâhomme qui se plaĂźt dans la loi du SEIGNEUR et murmure sa loi jour et nuit. » Ps 1,2. Il rĂ©cite jour et nuit », cela veut dire quâil est tendu en permanence ; Qui cherche trouve » dira plus tard un autre JĂ©sus encore faut-il chercher, câest-Ă -dire reconnaĂźtre quâon ne possĂšde pas tout, quâon est en manque de quelque chose. Ben Sirac le sait bien il a ouvert Ă JĂ©rusalem, vers 180 ce que nous appellerions aujourdâhui une Ă©cole de thĂ©ologie une beth midrash. Pour faire sa publicitĂ©, il disait Approchez-vous de moi, vous qui nâavez pas dâinstruction, prenez place dans mon Ă©cole. » Si 51,23. Ne sâinscrivaient, bien sĂ»r, que des gens qui Ă©taient dĂ©sireux de sâinstruire. Si lâon croit tout savoir, on ne juge pas utile dâapprendre par des cours, des confĂ©rences, des livres. Au contraire, un vĂ©ritable fils dâIsraĂ«l ouvre toutes grandes ses oreilles ; sachant que toute sagesse vient de Dieu, il se laisse instruire par Dieu Qui est sensĂ© mĂ©dite les maximes de la sagesse ; lâidĂ©al du sage, câest une oreille qui Ă©coute. » Le peuple dâIsraĂ«l a si bien retenu la leçon quâil rĂ©cite plusieurs fois par jour Shema IsraĂ«l, Ecoute IsraĂ«l » Dt 6,4. LA CONDITION DE L'ORGUEILLEUX EST SANS REMEDE On voit bien ce quâil y faut dâhumilitĂ© ! Au sens dâavoir lâoreille ouverte pour Ă©couter les conseils, les consignes, les commandements. A lâinverse, lâorgueilleux, qui croit tout comprendre par lui-mĂȘme, ferme ses oreilles. Il a oubliĂ© que si la maison a les volets fermĂ©s, le soleil ne pourra pas y entrer ! Câest de simple bon sens. La parabole du pharisien et du publicain Lc 18 prend ici une rĂ©sonance particuliĂšre. Etait-ce donc si admirable, ce quâa fait le publicain ? Il sâest contentĂ© dâĂȘtre vrai. Dans le mot humilitĂ© », il y a humus » lâhumble a les pieds sur terre ; il se reconnaĂźt fondamentalement petit, pauvre par lui-mĂȘme ; il sait que tout ce quâil a, tout ce quâil est vient de Dieu. Et donc il compte sur Dieu, et sur lui seul. Il est prĂȘt Ă accueillir les dons et les pardons de Dieu... et il est comblĂ©. Le pharisien qui nâavait besoin de rien, qui se suffisait Ă lui-mĂȘme, est reparti comme il Ă©tait venu ; le publicain, lui, est rentrĂ© chez lui, transformĂ©. Toute sagesse vient du Seigneur, et demeure auprĂšs de lui pour toujours », dit Ben Sirac, et plus loin, faisant parler IsraĂ«l Il mâa suffi de tendre un peu lâoreille pour la recevoir, et jây ai trouvĂ© de grandes leçons. » Si 51,16. IsaĂŻe dit la joie de ces humbles que Dieu comble Les humbles se rĂ©jouiront de plus en plus dans le SEIGNEUR, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint dâIsraĂ«l. » Is 29,19. Ce qui nous vaut une lumineuse parole de JĂ©sus, ce que lâon appelle sa jubilation » PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as cachĂ© aux sages et aux savants, tu lâas rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits. » Mt 11,25 // Lc 10,21. Avec ceux-lĂ , les humbles, Dieu peut faire de grandes choses il en fait les serviteurs de son projet ; car toute vocation est mission confiĂ©e au service des autres Câest ainsi, par exemple, quâIsaĂŻe dĂ©crit lâexpĂ©rience du Serviteur de Dieu Le SEIGNEUR mon Dieu mâa donnĂ© le langage des disciples, pour que je puisse, dâune parole, soutenir celui qui est Ă©puisĂ©. Chaque matin, il Ă©veille, il Ă©veille mon oreille pour quâen disciple, jâĂ©coute. Le SEIGNEUR mon Dieu mâa ouvert lâoreille, et moi, je ne me suis pas rĂ©voltĂ©, je ne me suis pas dĂ©robĂ©. » Is 50,4-5. On comprend alors oĂč se ressourçait MoĂŻse qui fut un si grand et infatigable serviteur du projet de Dieu ; le livre des Nombres nous dit son secret MoĂŻse Ă©tait trĂšs humble, lâhomme le plus humble que la terre ait portĂ©. » Nb 12,3. JĂ©sus, lui-mĂȘme, le Serviteur de Dieu par excellence, confie je suis doux et humble de coeur » Mt 11,29. Et quand Saint Paul, Ă son tour, dĂ©crit son expĂ©rience spirituelle, il peut dire Sâil faut se vanter, je me vanterai de ce qui fait ma faiblesse⊠Le Seigneur mâa dĂ©clarĂ© Ma grĂące te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » 2 Co 11,30 ; 12,9. PSAUME - 67 68, 4-5, 6-7, 10-11 4 Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. 5 Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. 6 PĂšre des orphelins, dĂ©fenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure ; 7 A l'isolĂ©, Dieu accorde une maison ; aux captifs, il rend la libertĂ©. 10 Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage une pluie gĂ©nĂ©reuse, et quand il dĂ©faillait, toi, tu le soutenais. 11 Sur les lieux oĂč campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre. SON NOM EST LE SEIGNEUR Une toute petite phrase qui nâa lâair de rien donne bien le ton de lâensemble Son Nom est le SEIGNEUR » ce fameux Nom rĂ©vĂ©lĂ© Ă MoĂŻse qui dit la prĂ©sence permanente de Dieu au milieu des siens. Et parce quâil les entoure en tout temps de sa sollicitude, chacun des versets que nous chantons ici peut se lire Ă plusieurs niveaux. Câest Ă la fois la richesse et la complexitĂ© de ce psaume, quâon puisse le chanter Ă toute Ă©poque en se sentant concernĂ© ! Je vais essayer de faire entendre au moins un peu ces divers niveaux de lecture possibles. Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. » On ne peut manquer dâĂ©voquer, bien sĂ»r, la danse de David, lors du transfert de lâarche Ă JĂ©rusalem. Mais, plus profondĂ©ment, câest de la joie du peuple libĂ©rĂ© dâEgypte quâil sâagit ici ; rappelons-nous le chant de MoĂŻse lui-mĂȘme aprĂšs le passage de la mer ; puis Myriam avait pris le relais La prophĂ©tesse Miryam, sĆur dâAaron, saisit un tambourin, et toutes les femmes la suivirent, dansant et jouant du tambourin. Et Miryam leur entonna Chantez pour le SEIGNEUR ! Ăclatante est sa gloire il a jetĂ© dans la mer cheval et cavalier ! » Ex 15,21. Puis vinrent les multiples interventions de Dieu au cours de lâExode autant de raisons, dĂ©sormais, pour chanter et danser. Dans les versets de ce dimanche, câest ce qui transparaĂźt le plus Aux captifs, il rend la libertĂ©. Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage une pluie gĂ©nĂ©reuse, et quand il dĂ©faillait, toi, tu le soutenais. Sur les lieux oĂč campait ton troupeau, tu le soutenais, Dieu qui es bon pour le pauvre. » Ce fut la premiĂšre expĂ©rience dâIsraĂ«l. Mais nous savons bien dĂ©jĂ que toute allusion Ă la libĂ©ration vise non seulement celle-lĂ , la premiĂšre libĂ©ration, celle de la sortie dâEgypte, mais aussi le retour de lâExil Ă Babylone, et encore toutes les autres libĂ©rations, câest-Ă -dire chaque fois que les individus ou le peuple tout entier progressent vers plus de justice et de libertĂ©. Enfin, et peut-ĂȘtre surtout, celle quâon attend encore, la libĂ©ration dĂ©finitive de toutes les chaĂźnes de toute sorte. Aux captifs, il rend la libertĂ©. » Nous, ChrĂ©tiens, bien sĂ»r, nous pensons ici Ă la RĂ©surrection du Christ et Ă la nĂŽtre. CHANTEZ POUR DIEU, JOUEZ POUR SON NOM Une autre rĂ©miniscence de lâExode, dans nos versets dâaujourdâhui, se prĂȘte Ă©galement Ă des lectures que lâon pourrait dire superposĂ©es » Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage ton peuple une pluie gĂ©nĂ©reuse. » Il sâagit de la manne, bien sĂ»r, dâabord. Le livre de lâExode raconte Le SEIGNEUR dit Ă MoĂŻse Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne⊠le lendemain matin, il y avait une couche de rosĂ©e autour du camp. Lorsque la couche de rosĂ©e sâĂ©vapora, il y avait, Ă la surface du dĂ©sert, une fine croĂ»te, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol. Quand ils virent cela, les fils dâIsraĂ«l se dirent lâun Ă lâautre Mann hou ?â ce qui veut dire Quâest-ce que câest ?, car ils ne savaient pas ce que câĂ©tait. MoĂŻse leur dit Câest le pain que le SEIGNEUR vous donne Ă manger.â » Ex 16, Il sâagit aussi, trĂšs probablement, de la pluie bĂ©nĂ©fique, celle pour laquelle on prie si souvent lĂ -bas, car elle conditionne toute vie. Sans la pluie gĂ©nĂ©reuse », le pays de la promesse ne ruisselle pas de lait et de miel ». Il y a eu dans le passĂ© des sĂ©cheresses et donc des famines mĂ©morables pour commencer, on connaĂźt lâhistoire de Joseph et la terrible succession des sept annĂ©es de sĂ©cheresse qui ont amenĂ© ses frĂšres, les fils de Jacob, puis Jacob lui-mĂȘme Ă descendre en Egypte. Ensuite, il y eut, au temps du prophĂšte Elie 1 R 17-18, cette sĂ©cheresse qui fut lâoccasion dâune grande confrontation entre Elie lui-mĂȘme et la reine JĂ©zabel, une paĂŻenne, adoratrice de Baal, le prĂ©tendu dieu de la fĂ©conditĂ©, de lâorage et de la pluie. Tu rĂ©pandais sur ton hĂ©ritage ton peuple une pluie gĂ©nĂ©reuse. » peut se lire Toi seul as toujours rĂ©pandu tes bienfaits sur le peuple de lâAlliance. On connaĂźt encore une autre famine cĂ©lĂšbre, cette fois au temps de lâEmpire Romain, sous lâempereur Claude ; on sait quâĂ cette occasion, les communautĂ©s chrĂ©tiennes de lâensemble du bassin mĂ©diterranĂ©en dans les rĂ©gions non touchĂ©es par la famine furent sollicitĂ©es de venir en aide financiĂšrement aux sinistrĂ©s. Ce qui valut Ă la communautĂ© de Corinthe un petit rappel Ă lâordre de saint Paul pour le manque dâempressement des Corinthiens Ă ouvrir leurs porte-monnaie 2 Co chapitres 8 et 9. A notre tour, nous ChrĂ©tiens avons bien aussi motif de rendre grĂące ; la manne, notre pain de chaque jour, nous est offerte en JĂ©sus-Christ, vĂ©ritable pain vivant descendu du ciel Moi, je suis le pain de la vie. Au dĂ©sert, vos pĂšres ont mangĂ© la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel si quelquâun mange de ce pain, il vivra Ă©ternellement. Le pain que je donnerai, câest ma chair, donnĂ©e pour la vie du monde. » Jn 6,48-51. Oui, vraiment Les justes sont en fĂȘte, ils exultent ; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom. Son nom est le SEIGNEUR ; dansez devant sa face. » DEUXIEME LECTURE - lettre aux HĂ©breux 12, FrĂšres, quand vous ĂȘtes venus vers Dieu, 18 vous nâĂȘtes pas venus vers une rĂ©alitĂ© palpable, embrasĂ©e par le feu, comme la montagne du SinaĂŻ pas dâobscuritĂ©, de tĂ©nĂšbres ni dâouragan, 19 pas de son de trompettes ni de paroles prononcĂ©es par cette voix que les fils dâIsraĂ«l demandĂšrent Ă ne plus entendre. 22 Mais vous ĂȘtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la JĂ©rusalem cĂ©leste, vers des myriades dâanges en fĂȘte 23 et vers lâassemblĂ©e des premiers-nĂ©s dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous ĂȘtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenĂ©s Ă la perfection. 24 Vous ĂȘtes venus vers JĂ©sus, le mĂ©diateur dâune alliance nouvelle. DE LâANCIENNE ALLIANCE A LA NOUVELLE ALLIANCE La lettre aux HĂ©breux s'adresse trĂšs probablement Ă des ChrĂ©tiens d'origine juive ; son objectif clairement avouĂ© est donc de situer correctement la Nouvelle Alliance par rapport Ă la PremiĂšre Alliance. Avec la venue du Christ, sa vie terrestre, sa Passion, sa mort et sa RĂ©surrection, tout ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© est considĂ©rĂ© par les ChrĂ©tiens comme une Ă©tape nĂ©cessaire dans l'histoire du salut, mais rĂ©volue pour eux. RĂ©volue, peut-ĂȘtre mais pas annulĂ©e pour autant. Qui veut situer correctement la Nouvelle Alliance par rapport Ă la premiĂšre Alliance devra donc manifester Ă la fois continuitĂ© et radicale nouveautĂ©. En faveur de la continuitĂ©, on entend ici des mots trĂšs habituels en IsraĂ«l SinaĂŻ, feu, obscuritĂ©, tĂ©nĂšbres, ouragan, trompettes, Sion, JĂ©rusalem, les noms inscrits dans les cieux, juge et justice, alliance... Ce vocabulaire Ă©voque toute lâexpĂ©rience spirituelle du peuple de lâAlliance ; il est trĂšs familier aux auditeurs de cette prĂ©dication. Prenons le temps de relire quelques textes de lâAncien Testament puisquâils sont la source Le troisiĂšme jour, dĂšs le matin, il y eut des coups de tonnerre, des Ă©clairs, une lourde nuĂ©e sur la montagne, et une puissante sonnerie de cor ; dans le camp, tout le peuple trembla. MoĂŻse fit sortir le peuple hors du camp, Ă la rencontre de Dieu, et ils restĂšrent debout au pied de la montagne. La montagne du SinaĂŻ Ă©tait toute fumante, car le SEIGNEUR y Ă©tait descendu dans le feu ; la fumĂ©e montait, comme la fumĂ©e dâune fournaise, et toute la montagne tremblait violemment. La sonnerie du cor Ă©tait de plus en plus puissante. MoĂŻse parlait, et la voix de Dieu lui rĂ©pondait. » Ex 19,16-19. Tout le peuple voyait les Ă©clairs, les coups de tonnerre, la sonnerie du cor et la montagne fumante. Le peuple voyait ils frĂ©mirent et se tinrent Ă distance⊠Le peuple se tint Ă distance, mais MoĂŻse sâapprocha de la nuĂ©e obscure oĂč Dieu Ă©tait. » Ex 20, Et le livre du DeutĂ©ronome commente Vous vous ĂȘtes donc approchĂ©s et tenus debout, au pied de la montagne. Et la montagne Ă©tait en feu, embrasĂ©e jusquâen plein ciel, parmi les tĂ©nĂšbres des nuages et de la nuĂ©e obscure. » Dt 4,11. La mĂ©moire dâIsraĂ«l est nourrie de ces rĂ©cits ; ils sont les titres de gloire du peuple de lâAlliance. Toutes les fĂȘtes dâIsraĂ«l sont nourries de la mĂ©moire de ces Ă©vĂ©nements on les rappelle sans cesse, on les enseigne Ă ses fils et aux fils de ses fils, comme on dit. La surprise que nous rĂ©serve ce texte de la lettre aux HĂ©breux, câest quâil semble dĂ©prĂ©cier cette expĂ©rience mĂ©morable ; car, dĂ©sormais, lâAlliance a Ă©tĂ© complĂštement renouvelĂ©e ; nous lâavons vu un peu plus haut dâaprĂšs le rĂ©cit du livre de lâExode, MoĂŻse approchait de Dieu alors que le peuple Ă©tait tenu Ă distance Le peuple voyait ils frĂ©mirent et se tinrent Ă distance⊠mais MoĂŻse sâapprocha de la nuĂ©e obscure oĂč Dieu Ă©tait. » Et quelques versets auparavant, le peuple sâĂ©tait vu interdire lâaccĂšs de la montagne. JESUS, MEDIATEUR DâUNE ALLIANCE NOUVELLE Au contraire, dĂ©sormais, dans la Nouvelle Alliance, les baptisĂ©s sont Ă©tablis dans une vĂ©ritable relation dâintimitĂ© avec Dieu. Lâauteur dĂ©crit cette nouvelle expĂ©rience spirituelle comme lâentrĂ©e paisible dans un nouveau monde de beautĂ©, de fĂȘte Mais vous ĂȘtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la JĂ©rusalem cĂ©leste, vers des myriades dâanges en fĂȘte et vers lâassemblĂ©e des premiers-nĂ©s dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous ĂȘtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenĂ©s Ă la perfection. Vous ĂȘtes venus vers JĂ©sus, le mĂ©diateur dâune Alliance nouvelle. » DĂšs lâAncien Testament, on le sait, la crainte de Dieu avait changĂ© de sens au temps du SinaĂŻ, elle Ă©tait de la peur devant les dĂ©monstrations de puissance ; une peur telle que le peuple demandait mĂȘme Ă ne plus entendre la voix de Dieu » ; et puis, peu Ă peu les relations du peuple avec Dieu avaient Ă©voluĂ© et la crainte sâĂ©tait transformĂ©e en confiance filiale. Pour ceux qui ont connu JĂ©sus, câest plus beau encore ils ont dĂ©couvert en lui le vrai visage du PĂšre vous vous rappelez ce que saint Paul Ă©crivait aux ChrĂ©tiens de Galates, en Turquie Vous nâavez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramĂšne Ă la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et câest en lui que nous crions Abba !â, câest-Ă -dire PĂšre ! Câest donc lâEsprit Saint lui-mĂȘme qui atteste Ă notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Rm 8,15-16. JĂ©sus joue donc pleinement son rĂŽle de mĂ©diateur dâune Alliance nouvelle » puisquâil permet Ă tous les baptisĂ©s dâapprocher de Dieu, de devenir des premiers-nĂ©s » au sens de consacrĂ©s ». Lâantique promesse faite Ă MoĂŻse et au peuple dâIsraĂ«l, au pied du SinaĂŻ, est enfin rĂ©alisĂ©e Si vous Ă©coutez ma voix et gardez mon alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples, car toute la terre mâappartient ; mais vous, vous serez pour moi un royaume de prĂȘtres, une nation sainte. » Ex 19,5-6. Ce que lâauteur de notre lettre traduit Avançons-nous donc avec assurance vers le TrĂŽne de la grĂące » He 4,16. EVANGILE - selon Saint Luc 14, 1 Un jour de sabbat, JĂ©sus Ă©tait entrĂ© dans la maison dâun chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers lâobservaient. 7 JĂ©sus dit une parabole aux invitĂ©s lorsquâil remarqua comment ils choisissaient les premiĂšres places, et il leur dit 8 Quand quelquâun tâinvite Ă des noces, ne va pas tâinstaller Ă la premiĂšre place, de peur quâil ait invitĂ© un autre plus considĂ©rĂ© que toi. 9 Alors, celui qui vous a invitĂ©s, toi et lui, viendra te dire CĂšde-lui ta placeâ ; et, Ă ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la derniĂšre place. 10 Au contraire, quand tu es invitĂ©, va te mettre Ă la derniĂšre place. Alors, quand viendra celui qui tâa invitĂ©, il te dira Mon ami, avance plus hautâ, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront Ă la table avec toi. 11En effet, quiconque sâĂ©lĂšve sera abaissĂ© ; et qui sâabaisse sera Ă©levĂ©. » 12 JĂ©sus disait aussi Ă celui qui lâavait invitĂ© Quand tu donnes un dĂ©jeuner ou un dĂźner, nâinvite pas tes amis, ni tes frĂšres, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient lâinvitation et ce serait pour toi un don en retour. 13 Au contraire, quand tu donnes une rĂ©ception, invite des pauvres, des estropiĂ©s, des boiteux, des aveugles ; 14 heureux seras-tu, parce quâils nâont rien Ă te donner en retour cela te sera rendu Ă la rĂ©surrection des justes. » JESUS ET LES PHARISIENS Dans lâĂ©vangile de saint Luc, on trouve souvent des scĂšnes de repas chez Simon le pharisien 7,36 ; chez Marthe et Marie 10,38 ; Ă nouveau chez un pharisien 11,37 ; chez ZachĂ©e 19 ; le repas pascal 22. Lâimportance que JĂ©sus attachait aux repas faisait mĂȘme dire aux gens malveillants VoilĂ un glouton et un ivrogne » Lc 7,34. Trois de ces repas se dĂ©roulent chez des pharisiens et deviennent occasion de dĂ©saccord. Au cours du premier, chez Simon Luc 7,36, une femme de mauvaise rĂ©putation Ă©tait venue se jeter aux pieds de JĂ©sus et, contre toute attente, il lâavait donnĂ©e en exemple ; le second Lc 11,37 fut Ă©galement lâoccasion dâun grave malentendu, cette fois parce que JĂ©sus avait omis de se laver les mains avant de passer Ă table le dĂ©bat avait trĂšs mal tournĂ© et JĂ©sus en avait profitĂ© pour prononcer une diatribe sĂ©vĂšre. Si bien que Luc conclut lâĂ©pisode en disant Quand JĂ©sus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencĂšrent Ă sâacharner contre lui et Ă le harceler de questions ; ils lui tendaient des piĂšges pour traquer la moindre de ses paroles. » Lc 11, 53. Le texte que nous lisons aujourdâhui raconte un troisiĂšme repas chez un pharisien Luc le situe un jour de sabbat. On sait lâimportance du sabbat dans la vie du peuple dâIsraĂ«l de ce jour de repos shabbat » en hĂ©breu signifie cesser toute activitĂ©, le peuple Ă©lu avait fait un jour de fĂȘte et de joie en lâhonneur de son Dieu. FĂȘte de la crĂ©ation du monde, fĂȘte de la libĂ©ration du peuple tirĂ© dâEgypte... en attendant la grande fĂȘte du Jour oĂč Dieu renouvellera la CrĂ©ation tout entiĂšre. A lâĂ©poque de JĂ©sus, la fĂȘte Ă©tait toujours lĂ , et un repas solennel marquait ce jour repas qui Ă©tait souvent lâoccasion de recevoir des coreligionnaires ; mais les interdits rituels de la Loi sâĂ©taient tellement multipliĂ©s que le respect des prescriptions avait occultĂ© chez certains lâessentiel la charitĂ© fraternelle. Ce jour-lĂ , au dĂ©but du repas, une scĂšne qui ne figure pas dans notre lecture liturgique est Ă lâorigine des conversations JĂ©sus guĂ©rit un malade souffrant dâhydropisie oedĂšmes ; câest lâoccasion de nouvelles discussions autour de la table, parce que JĂ©sus est accusĂ© dâavoir enfreint la rĂšgle du repos du sabbat. Il ne faut pas nous Ă©tonner de ce que nous rapporte ainsi lâĂ©vangile, concernant les relations entre JĂ©sus et les pharisiens, mĂ©lange de sympathie et de sĂ©vĂ©ritĂ© extrĂȘme de part et dâautre. Sympathie, car les pharisiens Ă©taient des gens trĂšs bien. Rappelons-nous que le mouvement religieux Pharisien » est nĂ© vers 135 dâun dĂ©sir de conversion ; son nom qui signifie sĂ©parĂ© » traduit un choix le refus de toute compromission politique, de tout laisser-aller dans la pratique religieuse ; deux problĂšmes Ă lâordre du jour en 135. Au temps du Christ, leur ferveur nâest pas entamĂ©e, ni leur courage sous HĂ©rode le Grand 39-4 av six mille dâentre eux qui refusaient de prĂȘter serment de fidĂ©litĂ© Ă Rome et Ă HĂ©rode ont Ă©tĂ© punis de fortes amendes. Le maintien de leur identitĂ© religieuse repose sur un trĂšs grand respect de la tradition ce mot tradition » ne doit pas ĂȘtre entendu de maniĂšre pĂ©jorative ; la tradition, câest la richesse reçue des pĂšres tout le long labeur des anciens pour dĂ©couvrir le comportement qui plaĂźt Ă Dieu se transmet sous forme de prĂ©ceptes qui rĂ©gissent les plus petits dĂ©tails de la vie quotidienne. Est-ce en soi critiquable ? Et les consignes des pharisiens, mises par Ă©crit aprĂšs 70 ap. ressemblent fort, pour certaines, Ă celles de JĂ©sus lui-mĂȘme. Or ils nâont certainement pas copiĂ© ce quâils appelaient lâhĂ©rĂ©sie chrĂ©tienne ». Le Pharisianisme en tant que mouvement est donc tout Ă fait respectable. Et JĂ©sus ne lâattaque jamais. Il ne refuse pas non plus de leur parler Ă preuve, ces repas ; voir aussi NicodĂšme, Jn 3. GARE AU CONTENTEMENT DE SOI Mais le plus bel idĂ©al religieux peut avoir ses Ă©cueils la rigueur dâobservance peut engendrer une trop bonne conscience et rendre mĂ©prisant pour ceux qui nâen font pas autant. Plus profondĂ©ment, vouloir ĂȘtre sĂ©parĂ© » nâest pas sans ambiguĂŻtĂ© ; quand on sait que le dessein de Dieu est un projet de rassemblement dans lâamour. Ces dĂ©viances ont inspirĂ© quelques paroles dures de JĂ©sus elles visent ce que lâon appelle le PharisaĂŻsme » ; de cela tous les mouvements religieux de tous les temps sont capables la parabole de la paille et de la poutre est lĂ pour nous le rappeler. A premiĂšre vue, les conseils donnĂ©s par JĂ©sus au cours du repas sur le choix des places et le choix des invitĂ©s pourraient donc se limiter Ă des rĂšgles de biensĂ©ance et de philanthropie. En IsraĂ«l comme ailleurs, les sages ont Ă©crit de trĂšs belles maximes sur ces sujets ; par exemple, dans le livre des Proverbes Ne cherche pas Ă briller devant le roi, ne te mets pas Ă la place des grands ; mieux vaut que lâon te dise Monte iciâ, plutĂŽt que dâĂȘtre rabaissĂ© devant un prince. » Pr 25,6-7 ; et dans celui de Ben Sirac Si un grand tâinvite, dĂ©robe-toi il tâinvitera de plus belle. Ne tâimpose pas, de peur dâĂȘtre repoussĂ©, ne te tiens pas trop loin, de peur dâĂȘtre oubliĂ©. » Si 13,9-10. Mais le propos de JĂ©sus va beaucoup plus loin Ă la maniĂšre des prophĂštes, il cherche avec vĂ©hĂ©mence, Ă ouvrir les yeux des Pharisiens avant quâil ne soit trop tard ; trop de contentement de soi peut conduire Ă lâaveuglement. PrĂ©cisĂ©ment parce que les pharisiens Ă©taient des gens trĂšs bien, de fidĂšles pratiquants de la religion juive, JĂ©sus dĂ©masque chez eux le risque du mĂ©pris des autres ; or JĂ©sus a toujours devant les yeux la venue du Royaume pour y entrer, il faut, a-t-il dit souvent, se faire comme de petits enfants cf Lc 9,46-48 ; Mt 18,4. La conversion qui conduit au Royaume nâest possible que si lâhomme se reconnaĂźt faible devant Dieu Ă preuve la parabole du pharisien et du publicain Lc18,10-14. Les pharisiens risquent dâĂȘtre fort loin de lâaccueil des pauvres et des estropiĂ©s qui est le signe principal du Royaume Allez annoncer Ă Jean ce que vous avez vu et entendu les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lĂ©preux sont purifiĂ©s, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. » Lc 7,22. Ceux qui accueillent et respectent ces humbles sans attendre de retour participeront avec eux, dit JĂ©sus, Ă la rĂ©surrection promise. Câest ce que souligne Saint Jacques dans sa lettre Mes frĂšres, dans votre foi en JĂ©sus Christ, notre Seigneur de gloire, nâayez aucune partialitĂ© envers les personnes. » Jc 2,1. L'intelligence des Ă©critures, de Marie-NoĂ«lle Thabut Une prĂ©sentation simple et claire de tous les textes du lectionnaire des dimanches et fĂȘtes des trois annĂ©es. Un ouvrage pĂ©dagogique qui met la bible Ă la portĂ©e de tous. La collection complĂšte existe en 6 volumes sĂ©parĂ©s ou en coffret. La Bible des familles Les plus beaux textes de la Bible prĂ©sentĂ©s par Marie-NoĂ«lle Thabut, illustrĂ©s par Eric Puybaret, ArtĂšge Ă©ditions
Paroles de la chanson Comptine Pirouette CacahuÚte lyrics Pirouette CacahuÚte est une chanson en Français Il était un petit homme Pirouette, cacahuÚte Il était un petit homme Qui avait une drÎle de maison Qui avait une drÎle de maison La maison est en carton Pirouette, cacahuÚte La maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier Si vous voulez y monter Pirouette, cacahuÚte Si vous voulez y monter Vous vous casserez le bout du nez Vous vous casserez le bout du nez Le facteur y est monté Pirouette, cacahuÚte Le facteur y est monté Il s'est cassé le bout du nez Il s'est cassé le bout du nez On lui a raccommodé Pirouette, cacahuÚte On lui a raccommodé Avec du joli fil doré Avec du joli fil doré Mon histoire est terminée Pirouette, cacahuÚte Mon histoire est terminée Messieurs, mesdames, applaudissez Messieurs, mesdames, applaudissez Crédits parole paroles ajoutées par PtitLink
Cétait un petit homme tout habillé de blanc. Tout habillé de blanc. C'était un petit homme tout habillé de bleu. Il a ouvert les bras, deux mains se sont tendues. Il a ouvert son lit, une fille est venue. Il s'est pris pour un dieu. Il était amoureux. C'était un petit homme tout habillé de gris. Il n'était pas trÚs beau mais il avait
Skip to content Qui suis-je et pourquoi ce blog ?CitationsBibliothĂšque bienveillantePour les enfantsPour les adultes 6 petits contes inspirants Ă lire aux enfants Ă©thique, jalousie, cupiditĂ©, confiance en soi 6 petits contes inspirants Ă lire aux enfants Ă©thique, jalousie, cupiditĂ©, confiance en soi 6 petits contes inspirants Ă lire aux enfants Ă©thique, jalousie, cupiditĂ©, confiance en soi Les contes nous transmettent des messages de bon sens et de sagesse. Ils nous aident Ă mieux nous comprendre intĂ©rieurement et mutuellement, Ă mieux nous construire et Ă mieux avancer ensemble dans un esprit de solidaritĂ©. Lire des contes issus du monde entier et porteurs de sagesse avec les enfants permet de les exposer Ă de belles idĂ©es et dâouvrir la voie Ă une rĂ©flexion sur les valeurs Ă cultiver dans la vie. On pourra suivre la lecture de ces courts contes par des questions Ă visĂ©e philosophique ils sâinscrivent trĂšs bien dans une dĂ©marche dâateliers philo par exemple Ă quel moment as-tu dĂ©jĂ Ă©tĂ© par ta jalousie ? quâest-ce qui a dĂ©jĂ Ă©branlĂ© ta confiance en toi ? comment cela sâest-t-il traduit ? quâest-ce que cela tâa Ă faire ? et toi, Ă quel moment es-tu un colibri dans ta vie ? trois vĂ©ritĂ©s du serin un conte indien qui nous invite Ă rĂ©flĂ©chir sur la cupiditĂ© et la jalousie Un chausseur prit au piĂšge un petit oiseau couleur jaune, un serin. Il allait le tuer pour le faire cuire car il Ă©tait tiraillĂ© par les cris de son corps en dĂ©pit de la maigre prise, lorsque le petit oiseau sâadressa Ă lui â Regarde moi ! Vois ! Je suis minuscule et maigre. Tu ne feras de moi quâune bouchĂ©e. Laisse moi la vie sauve et je te rĂ©vĂ©lerai trois vĂ©ritĂ©s qui te seront utiles dĂšs demain et tout au long de ton existence. A cette Ă©poque, en ces temps reculĂ©s, les hommes et les animaux terrestres avaient lâhabitude de se comprendre et de parler ensemble lorsque la nĂ©cessitĂ© se faisait force de loi. â Comment te croirai-je ? rĂ©pliqua la chasseur. Ce nâest quâune ruse, un mensonge Ă©hontĂ© de ta part, pour avoir la vie sauve ! â Non, non ! jura lâoiseau. Je tâassure ! Je te dirai la premiĂšre vĂ©ritĂ© lorsque je serai encore dans ta main; la deuxiĂšme une fois perchĂ© sur ton Ă©paule et tu pourras toujours mâattraper facilement; et la troisiĂšme dĂšs que je serai lĂ haut sur la branche, dans lâarbre, toujours Ă ta portĂ©e. Le chasseur jugea le marchĂ© Ă©quitable. â Câest dâaccord, fais moi entendre la premiĂšre vĂ©ritĂ©. â Si tu perds quelque chose, lui dit le serin, tu ne dois jamais le regretter, car la vie doit aller de lâavant, et non sâencombrer du passĂ©. Que demain ne soit pas lâotage dâhier, car vivre dans le passĂ©, ĂȘtre dans la nostalgie, câest oublier le prĂ©sent et se fermer les portes du futur⊠Vivre, câest vivre lâinstant prĂ©sent. Le chasseur rĂ©flĂ©chit et trouva que câĂ©tait une bien belle vĂ©ritĂ©. Combien de gens ne cessent de ressasser le passĂ© âavant, câĂ©tait mieux !â. Et il en faisait partie⊠Il tint donc parole et laissa lâoiseau sâenvoler vers lâarbre voisin. â Si lâon te raconte quelque chose dâabsurde ou dâinvraisemblable, lui cria le serin, refuse toujours de le croire, Ă moins quâon ne tâen donne une preuve Ă©clatante. Fais confiance mais vĂ©rifie par toi-mĂȘme et multiplie tes sources. Le chasseur acquiesça avec force car combien de ses semblables ne prennent plus le temps de rĂ©futer, de vĂ©rifier, dâargumenter et dâarrĂȘter de vivre des âabrĂ©gĂ©s du vraiâ⊠Sur ce, lâoiseau sâenvola hors dâatteinte et commença Ă rigoler, Ă rire et Ă se moquer du chasseur. â Comme tu es bĂȘte et comme je tâai bien eu ! Sache quâil y a dans mon coeur deux diamants pesant chacun plus de cinquante grammes. Non seulement si tu me tuais, ils Ă©taient Ă toi⊠tu serais riche, et en plus tu te serais fais plaisir en te dĂ©lectant de ma chair tendre et parfumĂ©e⊠Mais tu mâas laissĂ© partir ! Fou de rage, le chasseur sâen arracha les cheveux en regrettant de ne pas avoir tuĂ© lâoiseau. Puis il dit au serin â Je le savais, je le savais ! Tu vois, la vie nâest quâun mensonge. Mais au moins, tu as la vie sauve, en contre partie, rĂ©vĂšle-moi au moins la troisiĂšme vĂ©ritĂ© ! â Pour quoi faire, lui rĂ©pliqua le serin, puisque tu nâes quâun idiot qui ne met pas en pratique ce que nous venons de dire ? Je tâavais dit de ne jamais rien regretter, et tu regrettes dĂ©jĂ ton geste de mâavoir libĂ©rĂ©. Je tâavais dit de ne pas croire des choses invraisemblables, et tu as cru quâun petit oiseau comme moi, qui ne pĂšse pas plus de quinze grammes dans ta main, peut renfermer deux diamants de cinquante grammes. Pauvre fou ! Mais voici tout de mĂȘme la troisiĂšme vĂ©ritĂ© qui te concerne plus que tout autre et concerne tous tes semblables la convoitise, la cupiditĂ©, la jalousie aveuglent le cĆur des hommes et ce sont par elles que vous ĂȘtes tous abusĂ©s. Sur ces belles paroles, le petit serin sâenvola Ă tout jamais⊠puissant seigneur un conte pour apprĂ©cier les instants du quotidien et rĂ©apprendre Ă sâĂ©merveiller Est pauvre non pas celui qui nâa rien mais celui qui envie. â Malek Boukerchi LâĂ©merveillement est le pilier de toutes les espĂ©rances joyeuses du monde Ă venir. Tout est dans le regard, comme lâillustre ce conte qui nous invite Ă voir le monde autrement. Un puissant seigneur extrĂȘmement riche et un pauvre paysan avaient chacun un fils. Le puissant seigneur monta avec son fils en haut dâune montagne, lui montra avec fiertĂ© le paysage en contrebas et lui dit avec engouement â Regarde, mon fils ! Un jour, tout cela sera Ă toi, le jour de ta succession ! Le fils ressentit alors une grande exaltation, une ivresse de puissance, un bonheur intense. Mais tandis quâil redescendait doucement de la montagne, sa joie fut perturbĂ©e par des pensĂ©es de peurs, de craintes et si son pĂšre demain changeait dâavis ? et si des intrigants prenaient le pouvoir ? et sâil disparaissait le lendemain sans quâil ait eu le temps de lui transmettre la charge ? et si⊠? Le paysan pauvre monta avec son fils sur lâautre versant de la mĂȘme montagne, au mĂȘme moment; il lui montra le mĂȘme paysage et lui dit avec amour â Regarde, mon fils ! Regarde ! Le fils resta lĂ , attentif aux sons, aux odeurs, aux couleurs, aux images, et sâimprĂ©gna de la majestĂ© du monde, le cĆur emplit de joie⊠jarre abĂźmĂ©e un conte pour reprendre confiance en soi Le conte de la jarre abĂźmĂ©e nous invite Ă mĂ©diter sur ce quâon considĂšre habituellement comme des erreurs ou des manquements. Un porteur dâeau indien transportait deux grandes jarres aux extrĂ©mitĂ©s de sa planche. Lâune des jarres Ă©tait fĂȘlĂ©e et perdait presque la moitiĂ© de son prĂ©cieux contenu au cours de chaque voyage, alors que lâautre conservait toute son eau de source jusquâĂ la maison du maĂźtre. La situation dura ainsi pendant deux ans. Deux ans au cours desquels le porteur dâeau ne livra quâune jarre et demie dâeau, chaque jour, Ă son maĂźtre. Bien sĂ»r, la jarre sans dĂ©faut Ă©tait fiĂšre de sa performance elle parvenait Ă remplir sa fonction du dĂ©but Ă la fin sans faillir. Mais la jarre abĂźmĂ©e, elle, avait honte de son imperfection. Et se sentait dĂ©moralisĂ©e de ne pouvoir accomplir que la moitiĂ© de sa tĂąche. Au bout de ces deux ans, quâelle considĂ©rait comme un Ă©chec complet, la jarre abĂźmĂ©e dit au porteur dâeau, un jour quâil la remplissait Ă la source Je me sens coupable et je te prie de mâexcuser⊠â Pourquoi ? demanda le porteur dâeau. De quoi as-tu honte ? â Depuis deux ans, je nâai rĂ©ussi Ă porter que la moitiĂ© de ma charge Ă notre maĂźtre Ă cause de cette brĂšche qui fait fuir lâeau. Par ma faute, malgrĂ© tous tes efforts, tu ne livres Ă notre maĂźtre que la moitiĂ© de lâeau prĂ©vue. Tu nâobtiens pas la reconnaissance complĂšte de tes efforts », lui expliqua la jarre abĂźmĂ©e. TouchĂ© par cet aveu et plein de compassion pour la jarre, le porteur dâeau lui rĂ©pondit Je vais te demander quelque chose. Tout Ă lâheure, quand nous reprendrons le chemin du retour vers la maison du maĂźtre, je veux que tu observes les fleurs qui poussent sur le bord du sentier⊠» Au fur et Ă mesure que le porteur dâeau avançait le long de la colline, la vieille jarre apercevait le bord du chemin couvert de fleurs baignĂ©es de soleil. Sur le moment, celles-ci lui mirent du baume au coeur. Mais Ă la fin du parcours, la tristesse lâenvahit de nouveau la jarre avait encore une fois perdu la moitiĂ© de son eau! Le porteur dâeau dit alors Ă la jarre Ne tâes-tu pas aperçue que toutes ces belles fleurs, elles poussent de ton cĂŽtĂ© du chemin, alors quâon nâen voit Ă peine du cĂŽtĂ© de la jarre en bon Ă©tat? » Jâai toujours su que tu perdais de lâeau et jâen ai tirĂ© parti. Jâai plantĂ© des semences de ton cĂŽtĂ© du chemin. Et chaque jour, tu les as arrosĂ©es de ton prĂ©cieux contenu. GrĂące Ă toi, jâai pu pendant ces deux ans cueillir de magnifiques fleurs qui ont dĂ©corĂ© la table du maĂźtre. Sans toi, jamais je nâaurais trouvĂ© de fleurs aussi fraĂźches, aussi gracieuses, aussi colorĂ©es. » Câest ainsi que la jarre abĂźmĂ©e apprit, attendrie, quâelle apportait elle aussi sa part de bonheur dans la vie. lĂ©gende du colibri pour nourrir le besoin de contribuer et avoir foi en son pouvoir personnel dâaction La lĂ©gende du colibri est une histoire dâorigine amĂ©rindienne qui invite chacun Ă prendre sa part Ă hauteur de ses moyens. Ce nâest pas parce quâon ne peut pas tout faire quâil ne faut rien faire. Rien ne dit quâune seule de nos actions ne peut changer la vie dâune personne. Un jour, dit la lĂ©gende, il y eut un immense incendie de forĂȘt. Tous les animaux observaient le dĂ©sastre, terrifiĂ©s et impuissants. Seul le petit colibri sâactivait, allant chercher quelques gouttes dâeau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout dâun moment, les autres animaux, agacĂ©s par ses agissements dĂ©risoires, lui dirent âColibri, tu es fou ! Tu crois que câest avec ces gouttes dâeau que tu vas Ă©teindre le feu ? Non mais je fais ma part » rĂ©pĂ©tait le petit colibri aux autres animaux incrĂ©dules. Et si chacun faisait de mĂȘme ? deux loups le pouvoir de choisir le bien ou le mal Un vieil indien explique Ă son petit fils que chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent un combat terrible. Le premier loup reprĂ©sente la joie, la paix, lâamour, lâespoir, lâhumilitĂ©, lâempathie et la gentillesse. Le second loup reprĂ©sente la peur, la jalousie, lâarrogance, les sentiments dâinfĂ©rioritĂ© et de supĂ©rioritĂ© et la haine. âLequel des deux loups gagne ?â demande alors lâenfant. âCelui que lâon nourritâ, rĂ©pond le grand-pĂšre. Dans toutes les situations, nous pouvons nous poser cette question Lequel des deux loups est-ce que je choisis de nourrir ? Nous nourrissons le premier loup chaque fois que lâĂ©nergie qui nous motive est de rendre notre vie et celle des autres plus belles. 6. La grenouille sourde pour se faire confiance et aller au-delĂ des critiques dĂ©courageantes Une bande de grenouilles dĂ©cida dâorganiser une course. Lâenjeu Ă©tait dâĂȘtre la premiĂšre Ă arriver tout en haut dâune tour trĂšs haute. DĂšs que la nouvelle de la course se rĂ©pandit dans le village, des tas de grenouilles curieuses se rassemblĂšrent pour voir et soutenir les concurrentes. Pleines de courage et de motivation, les candidates se placĂšrent sur la ligne de dĂ©part et commencĂšrent Ă grimper. Mais trĂšs vite, les grenouilles du public se mirent Ă faire des commentaires dĂ©courageants et nĂ©gatifs âElles nây arriveront jamais !â, âElles sont bien trop lentes !â Au bout de quelques minutes, certaines grenouilles en course se sentirent dĂ©motivĂ©es et abandonnĂšrent. Celles qui persĂ©vĂ©rĂšrent finirent par succomber Ă la fatigue. Alors quâil ne restait que quelques grenouilles en lice, les commentaires des grenouilles spectatrices reprirent de plus belle âPour qui se prennent-elles, si câĂ©tait possible, nous lâaurions dĂ©jĂ fait !â dirent certaines. âOn nâa jamais vu pareille sottise, les grenouilles ne sont pas faites pour grimper !â dirent dâautres. Au fil du temps, les derniĂšres concurrentes firent gagner par le dĂ©couragement. Toutes. Sauf une. Cette derniĂšre grenouille grimpait lentement, sans relĂąche, tandis quâautour dâelle les commentaires se faisaient de plus en plus nĂ©gatifs Descends, tu nây arriveras jamais ! ». Tu es ridicule ! ». Pourtant, la petite grenouille continua Ă avancer, lentement mais sĂ»rement, sans faiblir. AprĂšs un dernier effort, elle finit par gagner le sommet. Toutes les autres grenouilles se prĂ©cipitĂšrent autour dâelle pour savoir comment elle avait fait pour rĂ©aliser ce que personne au monde nâavait encore jamais fait. Lâune dâentre elles sâapprocha pour lui demander sa recette. Câest alors quâelle dĂ©couvrit que la petite championne Ă©tait sourde⊠âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. Plus de contes inspirants pour les enfants mais pas que ! Le jardin du roi un conte pour renforcer lâestime de soi et sâaimer tel quâon est Non violence lâhistoire de lâĂ©lĂ©phant pour apprendre aux enfants Ă se dĂ©centrer et Ă faire preuve de tolĂ©rance Nous utilisons des cookies sur notre site internet pour vous offrir l'expĂ©rience la plus pertinente en mĂ©morisant vos prĂ©fĂ©rences et les visites rĂ©pĂ©tĂ©es. En cliquant sur Accepter», vous consentez Ă l'utilisation de TOUS les cookies. 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