Onest drôle pour les autres, quand on l’est ; on ne l'est jamais pour soi-même. L'intimité : on n'est intime qu'avec soi-même. On peut sans fatuité se plaire avec soi-même ; affaire d'habitude. On a malgré soi bonne opinion de soi-même quand on dévore une peine tout seul.
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mêmeà faire un bon usage de sa liberté. Sans cela tout n’est que pur mécanisme et l’homme privé d’éducation ne sait pas se servir de sa liberté. Il doit de bonne heure sentir l’inévitable résistance de la société, afin d’apprendre qu’il est difficile de se suffire à soi-même, qu’il est difficile de se priver et d

Nous sommes nombreux à souhaiter améliorer notre cadre de vie, et notamment notre logement. Notre lieu de vie joue en effet un rôle essentiel dans notre bien-être physique et mental. Nous y passons en moyenne 50% de notre temps ! Si vous suivez La Case Robinson depuis quelques temps, vous savez que mon objectif est de vous apporter des conseils pour vivre mieux, dans un logement plus écologique et plus sain. Pourtant, peu sont celles et ceux qui passent à l’action. Car les obstacles sont nombreux. Quels travaux réaliser en priorité ? Combien cela va coûter ? Quels seront les bénéfices réels ? Qu’est-ce que je peux faire moi-même ? Combien de temps cela va prendre ? La liste des interrogations peut être longue. Et on ne sait plus très bien par où commencer. C’est pour cela que ces envies sont bien souvent remises à plus tard. Pourtant, il y a des actions très simples que vous pouvez mettre en place rapidement pour rendre votre logement plus écologique et plus confortable. Et vous pouvez faire cela vous-même, avec un budget réduit. Dans cet article je vais donc aborder les points essentiels sur lesquels vous pouvez agir dès maintenant, que vous soyez locataire ou propriétaire. Je détaillerai dans un prochain article les travaux plus conséquents que vous pourriez mener et comment s’organiser pour les réaliser. Dans l’immédiat, lisez l’article jusqu’au bout et passez à l’action dès aujourd’hui ! Commencez par changer ce qui ne se voit pas ! Derrière ce titre provocateur se cache une réalité que l’on oublie souvent. Et c’est pourtant l’action la plus simple à mettre en œuvre. Je veux parler ici de votre fournisseur d’énergie et de votre banque ! Oui, ces organismes jouent un rôle majeur dans le bilan environnemental de votre logement. Changez de fournisseur d’énergie Que votre logement soit bien isolé ou au contraire une passoire thermique » ou entre les deux, il consomme quoiqu’il en soit de l’énergie. Autant donc choisir de l’énergie verte », issue des énergies renouvelables. Les fournisseurs d’énergie comme Enercoop, Ilek ou Energies d’ici proposent à leur client de l’électricité d’origine 100% renouvelable et française. Elle est produite par les barrages hydroélectriques ou les fermes éoliennes et solaires sur tout le territoire. J’ai d’ailleurs écrit récemment un article complet sur le sujet ici. Bien souvent, les prix proposés ne sont pas plus chers ou très peu que les tarifs réglementés d’EDF. Et si l’on tient compte des bénéfices sous-jacents pour la planète ce que l’on fait trop rarement, le surcoût est alors clairement justifié. Pour la fourniture du gaz, il existe dans certaines régions des offres pour du gaz bio » issu d’unité de méthanisation par exemple. Ilek propose également ce service. Malheureusement pour moi, à Bordeaux, nous sommes obligés de passer par le prestataire historique qui fournit uniquement du gaz naturel » c’est-à-dire d’origine fossile … Changez de banque Tout aussi important, votre banque ou plutôt votre épargne pèse sur votre bilan environnemental. Que fait votre banque avec votre argent ? Comme le montre le rapport de l’organisation Oxfam, ou celui des Amis de la Terre, en 2018 les plus grandes banques françaises financent majoritairement les énergies fossiles 80% de leurs investissements dédiés au secteur de l’énergie plutôt que les projets d’énergie renouvelable les 20% restant. Certains organismes proposent toutefois de placer votre argent uniquement dans des projets de l’économie sociale et solidaire, ou des projets environnementaux. C’est le cas du Crédit Coopératif ou de La Nef par exemple, mais aussi de certaines banques locales. Vous pouvez également placer votre épargne en priorité dans le livret LDD » livret de Développement Durable ou devenir partenaire d’une association qui sera rémunérée par la banque à chaque fois que vous utiliserez votre carte sans surcoût pour vous. Une fois que vous avez fait ça, place aux actions visibles » chez vous ! Comment identifier les problèmes ? Pour résoudre un problème, quel qu’il soit, il faut commencer par faire le diagnostic de la situation existante. Écoutez votre corps 😊 Si vous voulez engagez des travaux d’amélioration chez vous, c’est que vous avez d’ores et déjà identifié ces problèmes ». Il reste alors à bien définir les causes et à les traiter. Le corps est un outil très efficace pour nous signaler un problème. Que ce soit par le ressenti ou l’observation. Cela joue beaucoup dans le bien-être. Vous avez chaud, vous avez froid, vous ressentez des courants d’air désagréables Vous avez la gorge, le nez, les yeux souvent irrités Vous remarquez des odeurs, de l’humidité, de la condensation, des moisissures Vous êtes souvent gêné-e par la luminosité ou l’ambiance lumineuse » intérieure Nous détaillerons un peu plus bas les actions à mener pour résoudre ces problèmes. Étudiez votre facture énergétique Un autre axe de réflexion pour améliorer votre logement est d’analyser les faits », c’est à-dire votre facture énergétique. Vous pouvez apprendre beaucoup de choses ! Tout d’abord, elle détaille votre consommation par périodes de 2 mois. Vous pouvez donc comparer comment elle évolue d’une année sur l’autre. En cas d’évolution, posez-vous les questions suivantes Ai-je modifié mes habitudes T°C de consigne pour le chauffage*, utilisation des appareils électriques, évolution du nombre de personnes dans le logement ? Les conditions climatiques ont-elles été différentes par rapport à l’année dernière ? Vous pouvez pour cela consulter le site de MétéoFrance qui vous renseigne sur le climat des 10 dernières années lien en bas de cette page. Ai-je de nouveaux équipements consommateurs d’énergie machine à laver, TV, ventilateur… ? *rappelez-vous qu’un degré de plus sur votre consigne de chauffage engendre en moyenne une hausse de consommation de 7% et inversement. A noter également que pour les détenteurs du compteur Linky*, vous pouvez désormais suivre votre consommation quotidienne en créant un compte sur le site d’Enedis lien en bas de cette page. Le CNRS avait réalisé une étude en 2015 au sujet des compteurs communicants une baisse de 23% en moyenne de la consommation électrique a été observée pour les ménages équipés et donc ayant accès régulièrement à leur consommation. *Le déploiement du compteur communiquant Linky soulève des questions majeures sur les libertés individuelles diffusion d’information sur votre consommation horaire, et donc votre vie privée. C’est un sujet complexe, qui polarise et divise fortement. Personnellement, je pense que c’est un outil intéressant qui peut nous aider à réduire note facture énergétique l’étude du CNRS le prouve et donc dans certains cas à lutter contre la précarité énergétique et le réchauffement climatique même si en France l’essentiel de l’électricité est d’origine nucléaire et n’émet dans pas de C02, cela réduit notre usage du nucléaire. Compte tenu des enjeux environnementaux actuels, cela vaut la peine de l’adopter à condition de l’utiliser vraiment !, tout en ayant conscience des informations récoltées en échange. Et il ne faut pas non plus se tromper de combat. A mon sens, nous dévoilons beaucoup plus notre vie privée via notre smartphone et notre usage d’internet. Et pourtant sans bénéfice aucun en retour pour l’environnement … Les actions prioritaires à réaliser soi-même Au sujet de l’isolation Si votre logement est mal ou insuffisamment isolé, alors vous avez froid en hiver et chaud en été. Vous pouvez également ressentir des courants d’air ou ce que l’on appelle les effets de parois froides » sensation de froid à proximité d’une fenêtre simple vitrage. Bien sûr, la solution idéale serait d’isoler la toiture, changer les fenêtres pour des doubles voir triples vitrages peu émissifs, et isoler les façades. Mais cela représente des travaux et un budget non négligeables. Comme indiqué, nous reviendrons sur cela dans un autre article. Que pouvez-vous tout de même faire à moindre coût dès aujourd’hui ? Améliorer l’étanchéité de la porte d’entrée et des fenêtres en changeant les joints de compression. Si celles-ci sont en bois, il est très facile de coller un joint sur le dormant le cadre fixe de la menuiserie qui vient faire la jonction avec l’ouvrant lorsque la porte ou la fenêtre sont fermées. Réduire les courants d’air et les sensations de froid en disposant un bas de porte » au pied de la porte d’entrée. Que ce soit les bas de porte ou les joints, les marques 3M ou Plasto proposent des produits performants chercher joint de porte ou fenêtre » sur votre moteur de recherche. Vous pouvez également installer des rideaux thermiques » en fait des rideaux épais qui éviteront les sensations de courants d’air froid. Avoir les bons réflexes en été évitez que la chaleur ne rentre en fermant systématiquement les volets en journée si vous n’êtes pas là. Découvrez d’autres conseils dans l’article que j’ai écrit à propos de la canicule. Au sujet de la consommation d’électricité Parmi les usages de l’électricité nous pouvons distinguer 2 postes prépondérants l’éclairage et les appareils domestiques. L’éclairage Pour l’éclairage, c’est assez simple, il faut utiliser des lampes LED. Si vous avez encore des lampes à incandescence elles sont interdites à la vente depuis 2012, changez-les. Elles consomment entre 5 et 10 fois plus qu’une lampe LED de même intensité lumineuse ! Si vous avez des lampes halogènes ou fluocompactes, changez-les également. Elles consomment entre 2 et 5 fois plus que les LED. Et les lampes fluocompactes contiennent du mercure, potentiellement toxique en cas d’inhalation. Elles sont également critiquées pour leurs émissions d’ondes électromagnétiques à courte distance donc ne les utilisez jamais pour votre lampe de chevet ou de bureau. De plus, la durée de vie annoncée des lampes LED est de 5 à 30 fois supérieure à celle des autres types de lampes. Les appareils électriques La consommation d’électricité liées aux appareils domestiques ne cesse d’augmenter ces dernières années. Pourtant, les appareils eux-mêmes sont de plus en plus économes. Alors pourquoi cette hausse malgré tout ? Eh bien pour 2 raisons Nous avons de plus en plus d’appareils connectés et branchés chez nous. Nous subissons ce que l’on appelle l’effet rebond » déjà évoqué dans l’article dédié aux Low-Tech vs High-Tech. Nos appareils étant plus vertueux » en termes de consommation d’énergie, nous les utilisons plus et en plus grand nombre. Finalement, nous consommons globalement plus d’énergie … Quels gestes simples adopter ? C’est du bon sens mais il est parfois utile de le rappeler Faire le bilan de l’usage réel que l’on fait de tout ces appareils. Et mettre en arrêt pas en veille ceux dont vous ne vous servez pas ou rarement lecteur DVD, chaine-hifi…. Même pour les plus fréquents box wifi par exemple, pensez à les éteindre quand vous dormez ou êtes absent-e. Avant d’acheter un nouvel appareil, regardez s’il existe une version manuelle pour les objets de cuisine, beaucoup d’alternatives existent par exemple. Dans tous les cas, optez pour les appareils les plus économes A++ sur l’étiquette énergie. Une petite anecdote personnelle à ce sujet j’ai récemment constaté que la sonnette de ma maison consommait en permanence de l’électricité il s’agit d’une ancienne sonnette de marque Cera » pour les amateurs. Il n’y a pas de mode veille. L’entrée étant en double hauteur et la maison de taille moyenne, j’ai décidé de débrancher la sonnette et de mettre un heurtoir directement sur la porte extérieure. On entend très bien ainsi. Nous sommes d’accord, cela ne change pas fondamentalement ma facture d’électricité verte » chez Ilek d’ailleurs, mais je trouve que c’est un exemple d’optimisation facile à mettre en œuvre si l’on prend le temps de regarder un peu son logement. Au sujet de la qualité de l’air J’ai écrit un article complet sur le sujet, donc je vous invite à le lire si vous constatez des problèmes d’odeurs, d’irritation chronique et/ou de mauvais renouvellement d’air dans votre logement. Sur ce dernier point, il est primordial de ne pas obstruer les bouches de ventilation de votre logement. Que ce soit les bouches dans les pièces humides cuisine, WC, salle de bain ou les entrées d’air au-dessus des fenêtres, celles-ci ont un rôle important pour la santé » de votre logement, et par répercussion sur la vôtre. Elles permettent le bon fonctionnement de la ventilation mécanique les boucher entraîne une surconsommation du ventilateur et réduit fortement sa durée de vie. Elles garantissent un renouvellement d’air minimum pour évacuer l’humidité ambiante source de moisissures. Elles contribuent au bon fonctionnement de votre chaudière gaz et donc à votre sécurité. Même si elles apportent un air froid dans la pièce, il faut donc les maintenir ouvertes. Au sujet du confort visuel J’aborderai certainement ce thème dans un article spécifique. Néanmoins, quelques actions simples peuvent être mises en place rapidement pour vous apporter un meilleur confort à ce sujet. Choisir des températures de couleurs chaudes » pour vos lampes. C’est-à-dire entre 3000 °K. et 4000°K degrés Kelvin ». Au-delà, la lumière apparaît bleutée ce qui est désagréable au quotidien et empêche de dormir. Son usage est réservé à des fonctions particulières dans l’industrie ou la médecine par exemple. En deçà de 3000°K, la lumière est jaunie et n’éclaire pas suffisamment. Si vous devez repeindre vos murs et plafonds, optez pour des teintes claires surtout au plafond pour favoriser la réflexion lumineuse de l’éclairage extérieur pendant la journée. Pour vous donner une idée, un mur blanc réfléchit 70 à 80% de la lumière reçue alors qu’un mur gris foncé ne réfléchit que 30% le reste est absorbé et donc perdu. En cas de risque d’éblouissement vous pourrez toujours gérer cela avec des rideaux ou des volets. Optimistes dans l’action Une citation énoncée par Jean-Marc Jancovici dit ceci Nous pouvons être pessimistes dans l’analyse et optimistes dans l’action. » Les actions permettant de rendre votre logement plus écologique sont multiples. Nous avons abordé ici un échantillon de ce qui est possible de faire simplement, par vous-même. Il en existe d’autres que vous trouverez dans les différents articles de ce blog, selon le thème qui vous intéresse. Le fait d’agir, même modestement, donne une impulsion vertueuse et une satisfaction surprenante. Commencez par mettre en place les quelques conseils énoncés dans cet article et vous verrez, rapidement, vous souhaiterez aller plus loin et généraliser cette approche à d’autres pans de votre vie. Une autre action dont j’ai déjà parlé est par exemple d’adopter une démarche zéro déchet. C’est étonnant de constater à quel point cela bouleverse positivement bien sûr ! votre vie quotidienne et ouvre de nouveaux horizons ! Faîtes le test et laissez un commentaire sur le blog 😊. Pour aller plus loin Vous trouverez ci-après une liste de ressources qui peuvent vous être utiles. Si cet article vous a plu, et que vous pensez qu’il peut être utile à l’un de vos proches, partagez-le autour de vous ! Et vous quelles actions avez-vous mises en place ? Si vous avez une remarque ou une question, laissez-moi un commentaire en bas de cette page ! Enfin, si vous souhaitez appliquer dès aujourd’hui des actions simples pour améliorer votre maison et votre confort de vie, téléchargez le Petit Manuel du Robinson via l’un des formulaires présents sur le site. Vous serez également informé-e dès la publication d’un nouvel article. Merci d’être arrivé-e jusqu’ici et à très vite ! Ressources Sites d’information Oxfam Les Amis de la Terre MétéoFrance Enedis Crédits photos Canva Pourêtre un sage il faut être un bon compagnon pour soi-même. Il est fondamental de pouvoir compter sur soi. La meilleure amitié est celle qu'on entretien a
15 Le cabinet de réflexion en franc-maçonnerie symbolisme. Comment interpréter les objets et les inscriptions présentes dans le cabinet de réflexion ? Quelle est la signification de ce lieu ? Voici une planche au 1er degré. La cabinet de réflexion est le théâtre de l’épreuve de la Terre, première épreuve que le néophyte doit subir avant d’être introduit en loge pour y être initié franc-maçon. Le cabinet de réflexion est une petite pièce souterraine, faiblement éclairée, dont les murs noirs laissent apparaître entre autres l’inscription VITRIOL en lettres d’argent. Le cabinet est meublé d’un siège et d’une petite table sur laquelle sont disposés une bougie allumée, un crâne, un miroir, du pain, une cruche d’eau, ainsi que trois récipients contenant soufre, mercure et sel. Le futur initié passera un long moment dans ce lieu sombre et inhospitalier, au cours du duquel il rédigera son testament philosophique. Le rituel du 1er degré du REAA Rite Écossais Ancien et Accepté énonce Maintenant, vous allez être abandonné à vous-même, dans la solitude, le silence et avec cette faible lumière. Les objets et images qui s’offrent à vos regards ont un sens symbolique et vous inciteront à la méditation. Vous allez rédiger votre testament, en donnant votre réponse écrite aux questions qui sont posées sur la feuille que voici et en formulant à la suite vos dernières volontés. » Une fois son testament rédigé, le néophyte sera préparé pour être conduit en loge yeux bandés, une corde au cou pouvant symboliser l’attachement à la matière, le bras gauche, le sein gauche et le genou droit découverts, le pied gauche en pantoufle. Cette tenue évoque celle du bagnard à l’approche de son exécution. Cette mort symbolique annonce une transformation, une renaissance rendue possible par l’épreuve elle-même. Entrons dans le symbolisme du cabinet de réflexion en franc-maçonnerie. Remarque le cabinet de réflexion évoque aussi l’allégorie de la caverne de Platon. Le cabinet de réflexion maçonnique les objets et leur signification. Le cabinet de réflexion est avant tout un lieu de réflexion et de méditation. Les différents objets symboliques qui s’y trouvent doivent amener le néophyte à s’interroger sur lui-même et sur la raison de sa présence au monde. Il s’agit d’un véritable questionnement métaphysique. Au Rite Écossais Ancien et Accepté, le testament consiste à répondre à quatre questions Quel est votre but en entrant en franc-maçonnerie ? Quels sont les devoirs de l’homme envers l’Humanité et la Patrie ? Quels sont les devoirs de l’homme envers lui-même ? Si vous étiez à l’heure de la mort, quel serait votre testament philosophique ? D’autre part, les objets présents dans le cabinet de réflexion sont les suivants objets représentant la nature physique la cruche d’eau et le pain, objets représentant le temps le sablier, la faux, le crâne, objets représentant la connaissance de soi le miroir, le testament à compléter, objets représentant la lumière la bougie, le coq, ce dernier étant accompagné des mots Vigilance et Persévérance », objets de nature alchimique sel, soufre et mercure. Tentons d’approcher le symbolisme de ces différents objets. La cruche d’eau et le pain. L’eau et le pain constituent la nourriture des ascètes et des prisonniers. Le pain évoque la vie à travers le symbolisme du grain de blé, dont la mort en terre annonce un relèvement futur sous les effets combinés de l’eau, de l’air et du feu solaire. Le pain est aussi le corps du Christ un corps pur, livré aux hommes mais délivré du mal, L’eau évoque elle-aussi la vie. Elle alchimie, l’eau représente l’âme changeante, tantôt attirée vers le bas la terre ou vers le haut le feu. Le sablier, la faux et le crâne. Nous avons ici les symboles du temps qui passe et de la mort physique, invitant à l’humilité mais aussi à la transformation spirituelle. Ces objets peuvent provoquer l’effroi, ou au contraire le rappel conscient et apaisé de notre condition profonde nous ne so
Réflexion La réflexion (du latin reflectere = replier) est une espèce d' attention. L'attention est l'attitude ou l'acte de l' esprit qui se concentre sur un seul objet. Or, il peut se présenter deux cas : ou bien l'objet est extérieur, ou bien il est intérieur; quand l'objet est extérieur, le mot observation est le mot propre ; quand l
En ce qui concerne les sujets dont le travail constitue la notion centrale, il faut avoir en tête que la réflexion impose de positionner le curseur du travail par rapport aux concepts voisins que sont la tâche, le labeur, l’oeuvre. Si certains philosophes ont distingué le travail aliéné du travail humanisant, constituant le premier comme simple exécution de tâches, et reconnaissant dans le second un processus oeuvrant au moins à la création de l’être humain lui-même, d’autres ont placé définitivement le travail du côté des basses besognes, préférant appeler oeuvre » ce que fait l’homme lorsqu’une ambition de dépassement de soi et des strictes conditions de vie matérielles pouvait être discernées dans sa démarche. Si une telle variété se constate dans les doctrines philosophiques à propos du travail, il est nécessaire d’être soi même précis dans le sens qu’on donne aux mots lorsqu’on manipule cette notion et dans la hiérarchie au sein de laquelle on la positionne. Le texte qui suit, extrait du célèbre ouvrage d’Hannah Arendt, La Condition de l’homme moderne, propose une hiérarchie de ce type. On le constatera, le travail n’y est pas distingué de l’activité animale, ce qui suffirait à distinguer son propos des analyses que Marx proposa, qui sont souvent étudiées en classe pour différencier le travail et le simple accomplissement de tâches. Si Arendt se distingue des analyses les plus classiques sur ce point, c’est qu’elle reconnaît deux marches plus élevées que le travail dans l’échelle des activités humaines. L’oeuvre tout d’abord, qui consiste en ce qui dépasse les conditions matérielles de survie de l’homme, et au point culminant, l’action, qui suppose de saisir l’humanité dans ce qui la spécifie, c’est à dire une présence par nature multiple qui nécessite une activité qui ne relève plus ni de la production, ni de la création, mais de ce qu’elle nommera action ». Mais si on veut se référer à cette distinction, il faudra préciser le sens spécifique de l’action chez Hannah Arendt puisque, comme on va le voir, ce concept est intimement lié au fait que l’humanité ne puisse à aucun moment être envisagé comme la reproduction à l’identique d’un modèle initial, et qu’on doive au contraire la concevoir sous la forme d’une multitude. Si le travail et l’oeuvre constituent une confrontation avec le monde, que ce soit pour s’y insérer ou pour en dépasser les conditions, l’action, elle, confronte l’homme à l’homme lui-même, c’est à dire simultanément à son semblable, et à son autre. C’est ce qui en fait par essence un concept politique. On appréciera au passage la précision de la lecture biblique proposée ici par Hannah Arendt. En peu de mots, elle pointe ce homme et femme il les créa » à côté duquel tant de lectures de la Genèse passent sans s’y arrêter. Ainsi, Arendt parvient elle à faire remonter l’action aux racines même de l’homme, ce qui explique que dans le dernier paragraphe, un concept a priori inattendu intervienne la natalité. Croisant des préoccupations sur lesquelles nous ne nous penchons sans doute que trop peu, elle peut alors mettre en évidence le fait que, synthétisant et dépassant le travail et l’oeuvre, l’action est ce mouvement par lequel l’homme est mis en relation avec lui même, au delà des générations, puisqu’il importe de préparer à l’avance une présence humaine qui sera au monde quand nous n’y serons plus. Mais le sens de l’action est plus puissant encore si on réalise qu’en fait elle permet de dépasser la natalité biologique celle dont on est le personnage principal le jour de notre naissance pour inaugurer chaque fois une nouvelle natalité qui consiste à naître à soi-même chaque fois qu’on agit. On a d’ailleurs là une intéressante façon de mieux comprendre ce qui, chez Sartre, peut échapper un peu au lieu de penser que l’action est ce qui émane d’un sujet qui serait l’auteur de ce qu’il fait, Arendt propose de renverser la perspective et de considérer que c’est au contraire l’action qui est la racine du sujet, qui n’apparaît qu’à l’occasion de l’action. Souvenons nous, même dans cet ouvrage apparemment simple qu’est l’Existentialisme est un humanisme, ces formules selon lesquelles l’homme ne serait que la somme de ses actions. On peut les prendre comme une simple observation qui prendrait l’homme de haut, faisant preuve d’une intransigeance un peu feinte, mais en fait, elles prennent racine dans une conception renouvelée de ce qu’on appelle le sujet ». Si on suit une certaine tradition philosophique, on pense que le sujet est le fondement de toute relation au monde et à soi-même. Observons le chez Descartes, théoricien incontournable de cette façon de penser l’homme le sujet le cogito est décrit comme le seul point d’appui de la connaissance, celui à partir duquel tout l’édifice du savoir pourra être construit y compris la mise en évidence de l’existence de Dieu, celui sans lequel rien d’autre ne pourrait exister. Envisagé selon l’angle de la personne, le sujet est alors ce qui permet de parler à la première personne, puisque je suis nécessairement le sujet que je suis, à tel point que Descartes peut proposer, dans ses Méditations métaphysiques, cette formule saisissante bien plus que le fameux Je pense, donc je suis », si on y songe Mais qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est-ce donc qu’une chose qui pense ? C’est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. » Le sujet chez Descartes est donc ce qui me permet de me définir en tant que ce que je suis. On devine cependant qu’étant tous sujets l’existence de Dieu garantissant que l’apparente existence des autres n’est pas une supercherie, rien d’essentiel ne nous distingue les uns des autres, ce qui nous mène à ce paradoxe tout en nous définissant de façon radicale, au sens où il est à la racine de ce que nous sommes, le sujet ne parvient pas à rendre compte de qui nous sommes. Ce paradoxe peut être réduit en dépersonnalisant le sujet, c’est à dire en le déconnectant de la personne qui en est porteuse. Pour cela, il suffirait de ne plus prononcer les propos de Descartes à la première personne, de les indéterminer. Plutôt que Je pense, donc je suis », il faudrait dire Il y a de la pensée, donc il y a quelque chose qui pense », qu’on pourrait réduire, si on veut, à Ça pense, donc ç’est ». C’est un peu cette démarche qu’emprunte Sartre lorsqu’il définit le sujet comme émergeant d’une intersubjectivité qui n’est fixée en aucune personne. Le sujet individuel n’est dès lors plus un point de départ, une racine, mais le résultat d’un processus de création. Et le moteur d’engendrement, c’est précisément l’action. C’est par l’action que, à partir de ce qu’on est, on devient qui on est. Il se trouve que cette distinction entre ce qu’on est » et qui on est », est à la racine de la pensée d’Hannah Arendt sur l’action, celle-ci étant, comme chez Sartre, le moment où le sujet, qui je suis, apparaît au monde, fondant l’auteur à voir en l’action une véritable mise au monde, une nouvelle naissance, chaque fois renouvelée, dépassant dès lors la naissance biologique, qui ne nous définit pas en propre, puisqu’elle n’est que la production de ce que nous sommes ». Voici l’extrait dans lequel la distinction entre travail, oeuvre et action s’établit de la façon la plus claire et méthodique. On espère que les quelques propos précédents aideront à mieux le saisir. Cependant, pour que la méditation gagne en acuité, on joint, juste après ce texte, un épisode des Nouveaux chemins de la connaissance, intitulé Commencement et natalité chez Hannah Arendt , présenté par Raphael Enthoven, invitant Etienne Tassin, professeur à l’Université Paris VII Denis Diderot et Marie-Frane Hazebroucq, agrégée de philosophie, directrice de la collection Philo Ado aux Éditions Rue de l’échiquier, dans un dialogue qui a pour origine et centre de gravité ce même extrait. L’ensemble, pour peu qu’on soit un peu attentif, semble accessible à tous. On pourrait aussi écouter cette petite heure de dialogue en le confrontant, dans un coin de son esprit, aux mots que Sartre écrit à propos de l’action envisagée comme commencement de soi-même, ainsi que de l’humanité on pourrait dire, naissance de l’humanité en soi ». Je propose le terme de vita activa pour désigner trois activités humaines fondamentales le travail, l’œuvre et l’action. Elles sont fondamentales parce que chacune d’elles correspond aux conditions de base dans lesquelles la vie sur terre est donnée à l’homme. Le travail est l’activité qui correspond au processus biologique du corps humain, dont la croissance spontanée, le métabolisme et éventuellement la corruption, sont liés aux productions élémentaires dont le travail nourrit ce processus vital. La condition humaine du travail est la vie elle-même. L’œuvre est l’activité qui correspond à la non-naturalité de l’existence humaine, qui n’est pas incrustée dans l’espace et dont la mortalité n’est pas compensée par l’éternel retour cyclique de l’espèce. L’œuvre fournit un monde artificiel » d’objets, nettement différent de tout milieu naturel. C’est à l’intérieur de ses frontières que se loge chacune des vies individuelles, alors que ce monde lui-même est destiné à leur survivre et à les transcender toutes. La condition humaine de l’œuvre est l’appartenance-au-monde. L’action, la seule activité qui mette directement en rapport les hommes, sans l’intermédiaire des objets ni de la matière, correspond à la condition humaine de la pluralité, au fait que ce sont des hommes et non pas l’homme, qui vivent sur terre et habitent le monde. Si tous les aspects de la condition humaine ont de quelque façon rapport à la politique, cette pluralité est spécifiquement la condition — non seulement la conditio sine qua non, mais encore la conditio per quam — de toute vie politique. C’est ainsi que la langue des Romains, qui furent sans doute le peuple le plus politique que l’on connaisse, employait comme synonymes les mots vivre » et être parmi les hommes » inter homines esse ou mourir » et cesser d’être parmi les hommes » inter homines esse desinere. Mais sous sa forme la plus élémentaire, la condition humaine de l’action est déjà implicite dans la Genèse. Il les créa mâle et femelle » si l’on admet que ce récit de la création est en principe distinct de celui qui présente Dieu comme ayant créé d’abord l’homme Adam seul, la multitude des humains devenant le résultat de la multiplication. L’action serait un luxe superflu, une intervention capricieuse dans les lois générales du comportement, si les hommes étaient les répétitions reproduisibles à l’infini d’un seul et unique modèle, si leur nature ou essence était toujours la même, aussi prévisible que l’essence ou la nature d’un objet quelconque. La pluralité est la condition de l’action humaine, parce que nous sommes tous pareils, c’est-à-dire humains, sans que jamais personne soit identique à aucun autre homme ayant vécu, vivant ou encore à naître. Ces trois activités et leurs conditions correspondantes sont intimement liées à la condition la plus générale de l’existence humaine la vie et la mort, la natalité et la mortalité. Le travail n’assure pas seulement la survie de l’individu mais aussi celle de l’espèce. L’œuvre et ses produits — le décor humain — confèrent une certaine permanence, une durée à la futilité de la vie mortelle et au caractère fugace du temps humain. L’action, dans la mesure où elle se consacre à fonder et maintenir des organismes politiques, crée la condition du souvenir, c’est-à-dire de l’Histoire. Le travail et l’œuvre, de même que l’action, s’enracinent aussi dans la natalité dans la mesure où ils ont pour tâche de procurer et sauvegarder le monde à l’intention de ceux qu’ils doivent prévoir, avec qui ils doivent compter le flot constant des nouveaux venus qui naissent au monde étrangers. Toutefois, c’est l’action qui est le plus étroitement liée à la condition humaine de natalité; le commencement inhérent à la naissance ne peut se faire sentir dans le monde que parce que le nouveau venu possède la faculté d’entreprendre du neuf, c’est-à-dire d’agir. En ce sens d’initiative un élément d’action, et donc de natalité, est inhérent à toutes les activités humaines. De plus, l’action étant l’activité politique par excellence, la natalité, par opposition à la mortalité, est sans doute la catégorie centrale de la pensée politique, par opposition à la pensée métaphysique. » Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne [media id=62 width=320 height=240] On trouvera à l’adresse suivante la page du site de France Culture consacrée à cette émission
Seconnaître soi-même, c’est la base de la morale tout simplement, c’est se dire « je ne ferai pas à autrui ce que je n’aimerai pas qu’on me fasse ». 2. Pour ne pas se tromper dans ses choix : Se connaître soi-même permettrait de ne pas se tromper dans ses choix, et donc de faire ce qui nous correspond le plus. Les tests de IDéfinir le devoir ALa notion de devoir ll faut distinguer la notion, morale, de devoir, de celle, juridique, d'obligation, les deux s'opposant à la simple contrainte contrainte physique par la maladie par exemple, ou contrainte sociale exercée par la police ou le juge. Etre contraint, c'est ne pas avoir le choix de faire une action la contrainte s'impose à la volonté de l'extérieur. À l'inverse, dans l'obligation, l'accomplissement de l'acte est libre il relève de la volonté de l'individu. Un sujet peut donc décider de ne pas se soumettre à une pourquoi le droit distingue des obligations parfaites » c'est-à-dire assorties de contraintes, de sanctions un homme doit payer ses impôts, sinon il est puni par la loi et imparfaites » non garanties par la loi, ou prescrites une dette peut s'éteindre si elle n'est pas réclamée.Par analogie, Kant appelle devoir imparfait » le devoir qui est seulement moral veiller au bonheur des autres et devoir parfait » le devoir qui est seulement juridique payer ses dettes déclarées. Juridiquement, nos devoirs sont le corrélat du droit des autres. Moralement, ils nous obligent » mentir est interdit » en morale comme en droit, mais, dans le cas du droit, ne pas faire de fausses promesses » sera garanti par la signature d'un contrat », d'où l'expression obligation parfaite ». BLa diversité des sources du devoir IIRespecter le devoir moral AL'usage de la raison Pour Kant, il suffit à l'homme de faire usage de sa raison pour connaître ce qu'il doit n'a donc pas besoin de se référer à une instance extérieure à lui il ne reçoit pas les règles morales de quelqu'un d' propose une morale qui repose entièrement sur la raison, que chaque homme possède. Le devoir moral est à chercher à l'intérieur de soi. Or, puisque chaque homme peut trouver en lui ce qu'il doit faire, le devoir n'est pas relatif il ne varie pas selon les individus et leurs préférences. Il est parle de morale déontologique pour désigner cette vision du devoir moral fondé sur la raison. Kant rejette les morales de l'autorité et valorise l'autonomie de l'homme, le fait de se donner sa propre loi grâce à sa raison. Déontologie Le mot "déontologie" vient des termes grecs déon, "le devoir", et logos, "le discours". La déontologie est donc le discours sur le devoir. Au sens courant, la déontologie désigne les règles morales qui régissent une profession médecins, lorsqu'ils commencent à exercer, prêtent le serment d'Hippocrate, c'est-à-dire qu'ils s'engagent à respecter un certain nombre de règles dans l'exercice de leur morales d'autorité que Kant rejette dans sa définition du devoir moral correspondent aux morales dans lesquelles l'individu trouve la règle de son action à l'extérieur de lui-même dans les commandements divins, les règles sociales, ou bien encore dans la nature. Pour Kant, c'est bien la raison et uniquement elle qui permet de respecter le devoir moral. Morales d'autorité Les morales d'autorité correspondent aux morales dans lesquelles l'individu trouve la règle de son action à l'extérieur de lui-même dans les commandements divins ou les règles s'adressent toutefois, comme la morale du devoir, à l'individu rationnel et ne tirent pas leur principe de la nature corps ou sentiment. Par contre, l'individu n'y est pas, au sens de Kant, autonome, puisqu'il ne décide pas par lui-même avec sa seule raison, mais qu'une autorité extérieure décide pour lui BLe devoir moral comme impératif chez Kant 1Agir avec bonne volonté Puisque l'individu doit trouver en lui la règle de son action, le caractère moral d'une action dépend entièrement de la volonté de l'individu d'agir moralement. Pour Kant, ce n'est donc pas l'action qui est morale, mais l'intention c'est elle qu'il faut évaluer pour savoir si une personne a agi souligne néanmoins que l'intention qui définit l'action accomplie réellement par devoir doit s'accompagner, pour être morale, de tous les moyens dont nous disposons pour l'accomplir Par exemple, si deux personnes accomplissent la même action, seule l'intention qui a présidé à la réalisation de l'action permet de déterminer s'il s'agit d'une action bonne. Ainsi, si deux personnes font un don, l'une par charité, l'autre pour soigner sa réputation, alors seule la première a réalisé une action ne sont donc ni les conséquences ni les effets de l'action qui comptent. Kant souligne qu'il faut interroger la volonté pour savoir si une action est qui fait que la bonne volonté est telle, ce n'est pas son aptitude à atteindre tel ou tel but proposé, c'est seulement le de la métaphysique des mœurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, éd. Le Livre de Poche 1993Kant souligne ici qu'il faut interroger la volonté pour savoir si une action est morale. Ainsi, pour être moralement bonne, l'action doit être réalisée par devoir. Elle s'oppose alors à l'action réalisée conformément au devoir, c'est-à-dire qui n'aurait que l'apparence du pour qu'une action soit bonne moralement, c'est-à-dire pour qu'elle soit faite par devoir, il faut que la raison nous dicte cette action et non la sensibilité ou les désirs. C'est en cherchant en lui-même, à l'aide de sa raison, que l'homme parvient à formuler ce que Kant appelle des impératifs. 2L'impératif hypothétique et l'impératif catégorique de Kant Tous les impératifs produits par la raison ne sont pas moraux la raison guide aussi l'action dans un but intéressé. C'est notamment le cas de ce que Kant appelle les impératifs hypothétiques. Impératif hypothétique Un impératif hypothétique est un impératif qui ne vaut que sous la condition d'une certaine hypothèse, et prend la forme suivante "si l'on veut telle [hypothèse], alors il faut tel [impératif]".Par exemple, "si on veut couper du bois, il faut utiliser une scie" est un impératif hypothétique. Les impératifs hypothétiques sont fondés sur la raison ils commandent de choisir le moyen le plus rationnel, le plus adapté, pour parvenir à ses fins. Le critère d'évaluation est un critère pragmatique de réussite et d'efficacité on évalue les moyens, et non la fin souligne que ces impératifs ne peuvent constituer le fondement du devoir moral Soit ces impératifs n'ont absolument rien à voir avec la morale. Ainsi, "si l'on veut couper du bois, il faut utiliser une scie". Soit ils peuvent viser la réalisation d'une finalité immorale. Soit ils réduisent l'action apparemment morale à une action faite par pur intérêt ou par crainte. Par exemple, "si je veux avoir des clients qui reviennent, il faut que je sois honnête" ou "si je ne veux pas me faire punir, il faut que je respecte la loi". Pour Kant, la morale ne réside pas dans les impératifs hypothétiques, mais dans les impératifs de Kant permet de distinguer entre les impératifs purement techniques exemple de la scie qui sont indifférents à la moralité un empoisonneur obéit également à des règles techniques choix et dosage du poison, etc.. et ceux qu'il appelle à proprement parler pragmatiques. Dans l'impératif pragmatique, la fin visée est le bonheur, non la moralité. Cependant, comme nous ne savons pas définir les moyens pour obtenir le bonheur, la quête du bonheur n'est pas une quête "technique". Impératif catégorique Un impératif catégorique est un impératif qui commande sans aucune condition il faut faire quelque chose, non pas pour telle ou telle raison, mais parce que c'est un devoir. Ces impératifs sont universels ils valent pour tout homme et doivent être plus forts que les désirs des comment savoir si l'intention qui préside l'action est morale ? À cette question, Kant répond que toute action prétendant à la moralité doit épouser la forme de la loi morale. Autrement dit, l'action est morale lorsqu'elle s'accorde à la loi morale. C'est de cet accord qu'elle tient son caractère penser la loi morale, Kant procède par analogie avec la nature. Dans la nature, une loi physique, comme celle de la chute des corps, doit valoir pour tous les phénomènes identiques. De la même façon, les raisons qui motivent une action morale doivent pouvoir être généralisées et exprimées sous la forme d'une loi universelle. Le critère nécessaire et suffisant pour juger la moralité d'une action est la possibilité d'universaliser la maxime qui la commande. 3Les trois formulations de l'impératif catégorique Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi de la métaphysique des mœurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, éd. Le Livre de Poche 1993Cette première formulation de l'impératif catégorique indique comment la raison peut découvrir par elle-même les normes morales qu'elle doit savoir si une action est morale, il faut se demander si l'on peut vouloir que chaque homme fasse cette même action. Il s'agit donc d'un test d'universalisation d'une prend l'exemple du mensonge. Est-il possible d'imaginer un monde où chacun ment et où chacun sait que tout le monde ment ? Non, car le mensonge n'est possible que si les autres croient que ce qui est raconté est vrai. Dans un monde où le mensonge est devenu la règle, une telle confiance en la parole d'autrui ne peut plus exister, ce qui rend impossible le mensonge lui-même. Kant insiste donc sur l'universalité du devoir, qui prend la forme d'une loi. Celle-ci ne peut être qu'universelle car toute exception détruit la propose une deuxième formulation de la loi morale. Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un de la métaphysique des mœurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, éd. Le Livre de Poche 1993 On ne peut pas utiliser les personnes humaines comme de simples moyens en vue d'une fin à atteindre les êtres humains sont des sujets. Kant nomme cela la dignité de chaque personne on ne peut réduire la personne au statut d'une chose disponible et échangeable. La dignité de la personne repose sur son autonomie, c'est-à-dire sur sa capacité à poser par elle-même ses propres fins c'est ce qui fait que l'individu est considéré comme une "fin en soi". En effet, l'être capable de définir des fins des buts est lui-même le seul digne d'être aussi une fin par lui-même, aussi bien pour soi que pour les autres. Il faut respecter l'autonomie de chaque individu, qui est fondée sur la raison que possède toute personne. La morale se fonde ainsi sur la raison, non pas parce qu'elle repose sur une raison pragmatique qui procéderait à un calcul, mais parce que la morale est fondée sur le respect de la raison elle-même en chaque Kant propose une troisième formulation de la loi morale. Agis comme si la volonté de tout être raisonnable était d'établir une législation morale de la métaphysique des mœurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, éd. Le Livre de Poche 1993 Explication quand un sujet se soumet à la loi morale, il se soumet aux lois qu'il trouve en lui-même 1° formulation il est autonome et se perçoit comme fin en soi, au même titre que les autres 2° formulation. Il attribue donc nécessairement une volonté semblable à la sienne, orientée par l'autonomie, la dignité morale et le respect réciproque des personnes. C'est ce que Kant appelle le règne des fins ». Je ne peux imaginer l'autre que comme un être qui est lui-même moral, me respecte à ce titre et concourt avec moi à une même fin. 3° formulationIci, Kant insiste sur le fait que la loi morale est intérieure à l'individu. L'individu se sent généralement contraint de l'extérieur à une législation morale. Or, Kant montre ici qu'en réalité, l'individu est le législateur se soumettre à la loi morale, c'est se soumettre à une loi dont l'individu est l' un sujet se soumet à la loi morale, il se soumet aux lois qu'il trouve en lui-même et qu'il pourrait exiger de tous les individus - de là le caractère universel de la loi morale. Les impératifs de Kant CLa critique de la morale kantienne 1L'importance du résultat dans le respect du devoir moral Certains penseurs estiment que le raisonnement de Kant est trop abstrait et que le résultat doit primer sur la pensée lorsque l'homme effet, la nécessité d'universaliser la maxime de l'action comme Kant l'analyse tend à placer la question éthique au niveau de la généralité, voire de l'abstraction. Il est possible de se demander de quelle façon des principes généraux peuvent permettre de trancher des dilemmes moraux bien concrets n'a-t-on pas davantage besoin d'une éthique concrète, attentive aux particularités des situations singulières dans lesquelles l'homme doit agir ?C'est en raison de cette attention portée uniquement sur la forme de l'action morale, et non sur ses résultats, que Hegel critique fortement la morale kantienne. En effet, en soutenant que le devoir doit être accompli pour lui-même, il semblerait que l'on néglige l'importance du pour Hegel, la moralité d'une action ne doit pas seulement reposer sur l'intention qui l'a commandée, mais exige une évaluation de ses résultats objectifs. Il s'agit donc pour Hegel de pointer l'inefficacité de ce qu'il nomme "la belle âme" la bonne conscience qui, refusant de s'engager dans le monde, se renferme sur son intériorité. 2Les autres raisons de respecter le devoir moral D'autres penseurs soulignent que la raison ne suffit pas pour respecter le devoir énonce que l'action morale ne doit avoir comme origine que l'impulsion du devoir. Or, est-il possible de penser un être humain qui se déterminerait à agir par ce seul motif ? À cela, il est possible d'opposer le rôle du sentiment ou du désir dans le passage à l' philosophe anglais John Stuart Mill souligne ainsi qu'il existe une multitude de facteurs qui peuvent nous pousser à agir moralement. Cependant, pour lui, ce n'est pas l'intention qui détermine la moralité de l'action, mais ses conséquences. L'Utilitarisme, Utilitarianism, trad. Georges Tanesse, Paris, éd. Flammarion, coll. "Champs Classiques" 2008Mill souligne que ce qui pousse l'individu à agir, ce n'est pas le sentiment pur du devoir, mais une foule de facteurs, que les utilitaristes se proposent de rassembler sous le terme d' est donc possible de dire que si la raison nous permet de savoir quelle est l'action à accomplir, ce qui nous pousse à agir relève davantage de la sphère du désir et des sentiments. IIILe devoir moral permet la liberté et le bonheur AAgir selon le devoir moral permet de lutter contre la banalité du mal Tout d'abord, il est possible de dire que le devoir moral permet de lutter contre la banalité du malLa "banalité du mal" est une expression utilisée pour la première fois par la philosophe Hannah Arendt, après sa participation au procès d'Adolf Eichmann, un responsable nazi jugé en avril 1961 à Jérusalem. Arendt présente une nouvelle approche du mal, qui choque à l'époque et continue encore de faire "banalité du mal" est un concept philosophique qui pose la possibilité de l'inhumain en chaque homme. Arendt remet donc en cause l'idée du bien et du mal. Surtout, elle stipule que le système totalitaire est nocif et pousse certains hommes à commettre des actes horribles. Mais ces actes ne sont pas perçus comme criminels par les coupables, qui ne savent pas ou ne peuvent pas sentir qu'ils font le mal. Ainsi, Arendt explique que le système totalitaire a réussi à tuer "l'animal politique" en l'homme. Le sujet n'est pas la source même du mal, il est le lieu où se manifeste le mal. Primo Levi souligne bien que les nazis ne sont pas des monstres, mais des hommes, dans Si c'est un homme, publié en 1947 "Ils étaient faits de la même étoffe que nous, c'étaient des êtres humains moyens, moyennement intelligents, d'une méchanceté moyenne sauf exception, ce n'étaient pas des monstres, ils avaient notre visage."Arendt ne dit pas que la banalité du mal dédouane le criminel, contrairement à ce que certains de ses détracteurs ont dit. De même, elle ne dit pas que tous les hommes sont capables de faire le mal, elle souligne plutôt qu'il y a en chaque homme la possibilité du mal. Respecter le devoir moral, c'est lutter contre cette banalité du mal qui est en chacun, et donc éviter des horreurs. Cela permet donc de vivre dans un monde plus juste. BLe devoir libère des déterminismes Si le devoir doit s'imposer à l'individu sous la forme d'un impératif catégorique, la morale ne constitue cependant pas une contrainte qui priverait l'individu de sa liberté. Il faut considérer le devoir moral comme une obligation intérieure et non comme une contrainte extérieure l'individu reste autonome lorsqu'il accomplit son devoir moral car il ne fait que suivre ce que sa propre raison lui indique. La source du devoir moral est en l'individu lui-même et non dans une autorité Kant oppose l'hétéronomie à l'autonomie Lorsqu'il recherche hors de lui la norme de son action, on dit de l'individu qu'il est hétéronome il se soumet alors à une législation qui lui est extérieure. À l'inverse, l'autonomie consiste à se donner à soi-même sa propre loi. Pour Kant, l'autonomie ne signifie pas que chaque individu possède une morale qu'il choisit en fonction de ses désirs et de ses préférences. L'homme est un être de raison il doit donc aller à l'encontre de sa sensibilité, se libérer de ses pulsions et désirs premiers, pour agir moralement, c'est-à-dire en conformité avec ce que sa raison lui enseigne. La volonté est donc autonome lorsqu'elle refuse de se laisser entraîner par les désirs ou les lois ce qui fait que le devoir moral est libérateur il permet au sujet d'échapper aux déterminismes auxquels il est généralement soumis. Le devoir permet à l'activité volontaire de se soustraire à l'emprise de la sensibilité et de se soumettre à une loi qui ne lui est plus étrangère, et qui n'est donc pas acceptée passivement. Agir moralement est donc bien exercer une forme de liberté. CLe devoir moral mène au bonheur 1Le devoir doit viser le bonheur Généralement, bonheur et devoir semblent s'opposer, le devoir devant être réalisé en dépit de toute considération du bonheur de celui qui l'accomplit. Mais n'est-il pas possible de faire du bonheur le but de la morale ?C'est ce que propose la philosophie utilitariste selon elle, il faut évaluer la moralité d'une action en fonction de ses conséquences sur le bien-être général. En effet, l'utilitarisme prescrit de toujours accomplir l'acte le plus utile pour le plus grand nombre c'est le principe d'utilité. L'acte utile est donc celui qui produit le plus de satisfaction possible, pour le plus grand nombre de personnes philosophie utilitariste, notamment incarnée par le philosophe anglais Jeremy Bentham, refuse donc de concevoir qu'il existe un bien en soi. Le critère pour évaluer la moralité d'une action est alors clair si un acte produit de la satisfaction sans causer de tort à personne, alors il est moralement morale, qui met l'accent sur les conséquences des actes dans la perspective du bonheur le plus grand possible, permet d'introduire une réelle prise en compte des circonstances particulières dans lesquelles l'homme doit agir. Elle permet, d'autre part, de proposer un critère clair et efficace pour trancher certains problèmes moraux. 2Agir moralement est source de bonheur Dans la mesure où le bonheur semble être une aspiration universelle parmi les hommes, la morale ne doit-elle pas rendre l'homme heureux ?Pour Aristote, le bonheur constitue le "Souverain Bien", c'est-à-dire la fin dernière de toutes les actions humaines. En effet, selon lui, chaque activité poursuit un but la santé pour la médecine, la victoire pour la stratégie, etc. Aristote se demande donc s'il n'existe pas une chose qui soit la fin dernière de tous nos actes, qui ne soit pas "désirable en vue d'une autre chose" mais uniquement en elle-même. La seule fin de ce genre est le bonheur même l'honneur, le plaisir ou l'intelligence sont des fins en vue du bonheur. Le bonheur est donc la fin suprême de toutes nos actions. Le bonheur est quelque chose de parfait et qui se suffit à soi-même, et il est la fin de nos à Nicomaque, trad. Jules Tricot, Paris, éd. Vrin, coll. "Bibliothèque des Textes philosophiques" 1990 1re éd. 1959 Puisque la spécificité de l'homme, son essence, est d'être rationnel, c'est-à-dire doué de raison, alors pour réaliser l'excellence qui lui est propre, il doit tâcher de vivre une vie selon la raison. La sagesse, c'est-à-dire être vertueux, est ce qui peut rendre l'homme Aristote, la morale ne doit pas seulement viser le bonheur c'est vivre selon la raison, c'est-à-dire être vertueux, qui conduit l'homme au bonheur. LeSite philosophique de Pierre-Jean Haution. "Je ne voudrais point dire non plus que l'identité personnelle et même le soi demeurent point en nous et que je ne suis point ce moi qui ai été dans le berceau, sous prétexte que je ne me souviens plus de rien de tout ce que j'ai fait alors. Il suffit pour trouver l'identité morale par soi-même qu'il y ait une moyenne liaison de Parcoursde ce dossier Par moments, nous sentons que c’est là, que nous sommes vraiment nous-mêmes. Et pourtant, ces moments ne se ressemblent pas, cela survient parfois dans l’isolement ou Extrait: Aborder le sujet de la désinstitutionnalisation ne peut se faire sans y associer une réflexion sur la notion d’autonomie. Dans un excellent dossier de la revue « Sciences humaines » de novembre 2010 qui aborde ce thème, nous trouvons cette phrase de Xavier Molénat : « D’aiguillon des normes sociales, l’autonomie est devenue norme à son tour », et reprenant
  1. Μጀրεζጷравс свωшюսሀծሿ κոчዚλудιթ
    1. Вокриκудро ቾኇеλοպи
    2. Ухιጎ есаβωзωተу ሤмο озвቭτθпс
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Laliberté est la condition fondamentale de l'action. De fait, elle advient à l'être par la réalité humaine qui néantise ce qu'elle est sous la forme de l'. La réalité humaine est donc son propre néant ; elle néantise l'en-soi qu'elle est ; elle a à être ce qu'elle est, ne pouvant coïncider avec elle-même, puisque la présence à soi suppose le recul de la
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